décantation
« C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ». C’est le titre d’un film, si ma mémoire est bonne. Avec Jean Lefebvre, si je me souviens toujours bien. Avec un tel titre à la Michel Audiard, je présume que j’ai bien ri en le visionnant. De ça, je ne me rappelle pas. Mais je suis bon public, et grand amateur de franchouillardises, je n’ai donc guère de doutes sur la question. Je n’ai pas l’intention de disserter sur le propos du film, de toute façon. C’est tout juste si je serais tenté de dire que si, justement, quand on n’a rien à dire, on est tenu de la fermer. Pour ma part, depuis quelques temps, je n’ai pas grand-chose à dire, je n’écris donc plus beaucoup, les lecteurs de ce blogue l’auront sans doute remarqué. Je ne suis pas malade. Je ne suis pas devenu imperméable au monde. J’ai plutôt matière à dire. Mais, comment dire, je crois que le flot des émotions est trop impétueux pour être canalisé par mon clavier. Un peu de décantation est nécessaire.