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le carnet vert
7 septembre 2011

le jardin de la poterie

Je n’ai pas eu à chercher longtemps, je vois ce dont je n’ai pas encore parlé mais dont il faudrait. Un jardin. Nous étions unanimes, toi et moi. C’était le jardin. Ce que la semaine nous avait offert de meilleur.

Déjà, pour nous y rendre. Je conduisais, je devais faire attention, parce que les routes du Magnoac sont sinueuses. N’empêche que cette vue sur les sommets bleutés, à notre droite, bien au-delà de la petite vallée que nous suivions. Sommets bleutés sur vert tendre, quelle harmonie. Et puis la vallée elle-même, cette intimité. Je comprends qu’on ait pu en être subjugué au point de vouloir s’y installer. Au milieu de ce vert tendre, donc, s’ouvre un jardin. Quelques hectares de jardin, en fait.

Nous nous étions dit, après le jardin, nous trouverons un lac avec une baignade aménagée. Pour les enfants ce serait bien. En fait le jardin nous a occupés jusqu’au soir.

Nous nous sommes évanouis dans les espaces contemporains, dans les vergers, dans les potagers, dans les herbes folles. C’est le genre d’endroit où on va à plusieurs et où on se retrouve rapidement seul. Je veux dire, les autres sont là, pas loin, les enfants batifolent, se cachent derrière des buissons ou traquent la grenouille. Qu’importe. Il y a un moment où on est seul avec soi-même. Il ne s’agit pas d’un jardin zen. Pourtant j’ai ressenti ça. J’étais seul avec moi-même. Pas en solitude, mais recueilli, ouvert à la beauté.

J’ai lu quelque part, il y a peu, qu’on ne voyait pas les choses si on passait son temps à photographier. C’est idiot. Ça ne marche pas comme ça. Du moins pas pour nous. Pas pour moi. Je vois. Je me laisse imprégner de ce que je vois. Je me laisse charmer. Je compose l’image mentalement. C’est ensuite seulement que je mets mon œil au viseur. Et même alors, le déclenchement n’est pas systématique. Il est des scènes qui ne sont belles que libres, hors de la contrainte du cadre numérique.

J’ai aimé déambuler dans ce paysage féérique. Un paysage façonné de toute pièce, patiemment. Un paysage parfaitement intégré dans la campagne. On sent de la générosité. Comme dans l’accueil des hôtes. Chaleureux, qu’on apprécie pleinement autour d’un jus de fruit ou d’une tasse de thé pris en terrasse, à l’ombre d’arbres vénérables et bercé par le murmure d’une fontaine.

Voici une adresse que je prends plaisir à dévoiler. Parce que j’ai envie de partager. Ah ben oui, tiens, je me rends compte que j’ai oublié de mentionner que les propriétaires étaient potiers. Alors évidemment, le jardin est ponctué de poteries et de sculptures, ce qui ajoute énormément à son charme.

JARDIN DE LA POTERIE HILLEN

à Thermes Magnoac (65)

 

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Commentaires
P
Fabienne : je te conseille la visite, sans oublier un passage par leur buvette ou salon de thé, enfin appelons ça comme on veut, mais on y découvre des choses exquises.<br /> <br /> Caro : c'est une excellente destination de vacances, j'en témoigne.<br /> <br /> ALine : la photo ne rend pas nécesserairement la même chose que ce qu'on voit, mais ce n'est pas toujours décevant pour autant;<br /> <br /> Sabine : content que tu aies aimé;
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S
Une excellente visite et qui invite au recueillement, que de demander de plus à un jardin.
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P
Je pense et dis très souvent que la photo ne rendra jamais aussi bien que ce que l'oeil a vu et mémorisé ; alors il m'arrive de ne pas déclencher du tout, surtout si la scène est fugitive.<br /> Je vais aller voir ton lien, que de choses encore à découvrir !
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C
c'est bien loin... mais j'aime bien ces jardins meublés de fleurs et de surprises autres.
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F
c'est pas loin de chez moi, ça! Pourtant jene connais pas ce jardin, faudra que j'aille voir ça.
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