16 août 2009
mots alpins 2
Il y avait comme un fin duvet
Qui oscillait au gré du vent,
Insaisissable.
On avait parfois l’impression
Qu’un peu de la manne
Allait ensemencer la terre.
Mais non.
Les plumes n’étaient-elles donc
Que rêve ?
Il arrivait qu’on passe
En des lieux
Plantés de linaigrette.
Le moindre souffle agitait alors
En rythme les toupets.
Et voilà qu’on se souvenait
De ce fin duvet
Qui ne demandait,
Croyait-on,
Qu’à enrichir la page.
Mais rien n’advenait.
La plume s’attardait encore
Dans le mirage des couleurs
De l’ailleurs.
Le regain serait pour plus tard,
Il faudrait attendre.
Publicité
Publicité
Commentaires
P
T
G
J