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le carnet vert
16 août 2009

mots alpins 2

P1080656

Il y avait comme un fin duvet

Qui oscillait au gré du vent,

Insaisissable.

On avait parfois l’impression

Qu’un peu de la manne

Allait ensemencer la terre.

Mais non.

Les plumes n’étaient-elles donc

Que rêve ?

 

Il arrivait qu’on passe

En des lieux

Plantés de linaigrette.

Le moindre souffle agitait alors

En rythme les toupets.

Et voilà qu’on se souvenait

De ce fin duvet

Qui ne demandait,

Croyait-on,

Qu’à enrichir la page.

Mais rien n’advenait.

 

La plume s’attardait encore

Dans le mirage des couleurs

De l’ailleurs.

Le regain serait pour plus tard,

Il faudrait attendre.

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Commentaires
P
Joye, Godnat, oui même à la montagne au mois de juillet, les courants d'air étaient les bienvenus. Cette année l'été est bien là.<br /> <br /> Tilleul : bien sûr que je suis poéte. Je n'ai pas qu'une corde à mes pieds, ah ah ah.<br /> :-)
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T
La linaigrette... Il y en a dans les Fagnes (endroit le plus élevé de Belgique)et ta poésie la décrit bien... tu es donc aussi poète?
Répondre
G
D'accord avec Joye, et d'un coup on a un bon petit courant d'air frais.
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J
Très joli. Ton texte va super avec la photo, si l'on ferme un peu les yeux on peut imaginer leur mouvement sous la brise qui passe...
Répondre
le carnet vert
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