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le carnet vert
3 février 2006

neige

Fille numéro 3 est venue à la maison le week-end dernier. Nous l’avons peu vue. Elle est arrivée dans la nuit de vendredi à samedi, et nous l’avons emmenée à la gare dès la première heure le samedi matin. Elle a échangé son billet de retour pour rentrer directement à Bordeaux. Cette idée-là, elle l’a eue lorsque nous sommes arrivés en ville. Et elle a bien fait.

Revenons un peu en arrière : nous partons de chez nous au petit matin, la route est sèche, la température proche de zéro, pas de difficulté en vue. Sauf que. Dès l’entrée de la ville nous nous trouvons sous, sur et dans la neige. Ça tient au sol. La conduite devient périlleuse. Surtout celle des autres. Qui sont comme une poule qui a trouvé un couteau dès l’apparition des premiers flocons. Nous, nous avons un peu l’habitude. N’empêche que comme les autres nous aurions préféré rester chez nous. Les autres, surtout, auraient mieux fait de rester chez eux. M’enfin. Parce qu’en moins de temps qu’il en faut pour le dire, ils se mettent en travers des rues pentues et causent des embouteillages inextricables.

Nous avons fait tranquillement notre marché. En prenant garde de ne point nous faire prendre à la traîtrise des pavés glissants, embusqués sous quelques millimètres de poudreuse. Puis nous avons bu un petit noir à la brûlerie en haut de la Grand Rue. Ensuite nous sommes prudemment sortis du parking couvert (Parking De Gaulle, sous le Marché, 1h30 gratuite le samedi matin, qu’on se le dise), et avons rejoint la résidence de fille numéro 1. Nous lui avons monté un carton de victuailles variées, non sans avoir glissé dangereusement sur le carrelage du palier. Après cela il y eut la séance Decathlon, histoire d’équiper les gosses pour la semaine de ski à venir. Pendant que nous mettions un temps fou à choisir combinaisons, moufles, bonnets, bottes de neige et j’en passe, pendant que nous mettions un temps fou à obtenir la coopération des gamins pour les essayages, pendant ce temps, donc, à l’extérieur la tempête battait son plein.

Nous avons reconduit tout ce petit monde chez soi puis nous avons pris le chemin de la maison. Les rues de la ville étaient toutes blanches. Des piétons aventureux traversaient la chaussée bien mal à propos. La voiture chassait un peu dans les tournants. D’autres calaient dans les montées. Nous avons bien réfléchi à l’itinéraire le moins périlleux. Faut toujours réfléchir comme il faut, dans ce genre de circonstances. Malgré l’absence notoire de toute tentative de déblayage par les services de l’équipement nous n’avons pas rencontré de problème insurmontable. Nous n’avons guère dépassé le 40 à l’heure. Mais nous sommes arrivés à bon port. Bien contents de retrouver la douce quiétude du foyer.

Pour en revenir à mon propos du début, vous allez m’objecter que ça ne servait à rien que notre fille vienne chez nous pour si peu de temps. Et bien détrompez-vous : ça valait le coup. Parce qu’elle nous a apporté une spécialité bordelaise qui accompagne à merveille un petit jus, ou une tasse de thé, ou encore un moment de douce heure au coin du feu.

p1000462

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Commentaires
B
votre fille m^me si son passage est rapide, j'aime les canelés on en trouve des frais en grande surface si on ne peut en manger à Bordeaux, ce samedi nous avons dû abandonner la voiture à quelques mètres de chez nous elle patinait et n'a pu monter la pente, alors après avoir été en ville pour débarasser des trucs de chez ma fille, nous n'avons pas faire les courses dans cette fameuse grnde surface mais tout à côté de chez nous les petites surfaces sont bien pratiques et puis rester bloquer comme ça une journée c'est aussi une expérience les rues alentours restaient immaculées personne dans le quartier à oser sortir....c'était calme dans la ouate nous étions....
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S
Oui, délicieuses, ces petites choses, Choubine.....
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C
Un jour de neige par an? Je vois... J'envie... Et en plus vous avez toutes ces choses délicieuses...
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P
Line : on a un jour de neige par an, et encore un samedi, on ne va tout de même pas investir pour si peu !
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C
Oh! que ç'a l'air bon... Et dire que je ne connais pas...<br /> <br /> Mais se peut-il? Si je comprends bien, chez vous, faut s'aventurer sur les routes, ou dans les rues, sans pneus d'hiver? Brrr.
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