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le carnet vert
27 décembre 2005

avant le départ

Quelques jours plus tard nous partirions en voyage. Un court voyage. A vrai dire, au moment où vous lisez ceci, nous sommes déjà revenus.

Nous découvririons une ville presque inconnue. Serait-elle grise, serait-elle lumineuse ? Je n’en savais rien. Serait-elle gaie, serait-elle austère ? Je l’ignorais. Elle était truffée de vestiges antiques, elle était classique aussi, ça je le savais. Montrait-elle également des bouffées de modernité telles que nous les aimons  ?

C’était une ville pour moi presque inconnue. Je dis presque parce que j’y étais déjà venu. J’y avais même passé une semaine. Mais j’avais seize ans. C’était loin.

Mes souvenirs d’alors n’étaient que des bribes : j’étais en colonie de vacances ; nous logions dans une auberge de jeunesse, près d’un stade. Le soir nous prenions un malin plaisir à nous promener le long des allées boisées, en toute innocence, et nous nous amusions des filles presque dévêtues qui attendaient là, une chaufferette à leur côté, où rougeoyait de la braise. Le plus drôle était de voir ces voitures minimales qu’étaient les Fiat 500 se balancer étrangement au rythme des accouplements. Les vitres en étaient toutes embuées.

Dans la journée nous nous rendions en bus dans le centre de la ville, et nous avions quartier libre. Nous déjeunions de pizzas coupées en parts rectangulaires, à l’épaisse pâte briochée. Mes préférées étaient garnies de pomme de terre et d’aiguilles de sapin qu’il convenait d’ôter mais qui donnaient un goût inimitable. Nous nous promenions, nous entrions dans une librairie française, nous jetions des pièces de menue monnaie dans la fontaine de Trevi, ça portait bonheur.

D’autres fois nous nous déplacions en groupe, en car, pour avoir un aperçu des monuments, nous visitions le Colisée, la place Saint-Pierre était noire de monde, Pâques était proche, nous grimpions les marches de la villa Médicis, nous photographiions le château Saint-Ange et le laid monument à la gloire d’un Victor-Emmanuel. Et nous jetions encore de la monnaie dans la fontaine de Trevi, ça portait bonheur.

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Commentaires
S
Je suis désolée :(<br /> Mais tout ce qui porte coquille ne me sied pas beaucoup (litote) et je garde sur l'estomac les escargots que l'on m'a forcée à manger enfant....<br /> Mais Mr Syl aime et les sylmonstres aussi.<br /> <br /> Si tu me prépares un poisson, une viande ou une pizza aux aiguilles de pin, je serais une convive très agréable ! :)
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P
Syl : ça s'appelle éclade et non mouclade. Je n'en ai jamais mangé. Pour les fruits de mer, tu me désoles, je me faisais une joie de t'en préparer un jour.
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S
J'ai cherché sur le net, mais je n'ai trouvé que des gens qui pique niquent de pizzas sur un sol recouvert d'aiguilles de pin. Et comme je ne parle pas italien, j'aurais du mal à faire une recherche dans cette langue !<br /> Mais on fait bien des mouclades vers chez toi sur un lit d'aiguilles de pin. J'ai souvenir que ça sent très bon...quant au goût, je ne saurais dire vu que je ne mange pas de fruits de mer.
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C
Un goût provençal, têt' ben?
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P
peut-être. Y avait un gout, quand même, me semble-t-il...
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