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le carnet vert
20 septembre 2011

des pommes

Chez nous il y a de nouvelles fenêtres. Des toutes belles, en bois, avec vitrage isolant et tout. Bon, elles pourraient être plus lumineuses, n’est-ce pas, si elles étaient nettoyées. Parce qu’en effet elles sont pleines de poussières et de traces de doigts, d’éponge, de je ne sais quoi. Comme des fenêtres neuves qui viennent d’être posées, quoi. Mais on ne va pas non plus se lancer dans un grand ménage alors que les menuisiers n’ont pas terminé les finitions. Entre parenthèses, il y a beaucoup moins de dégâts collatéraux que ce que j’aurais imaginé.

Bref. Des fenêtres nouvellement posées, ça attire l’œil, et notamment le mien. Même un œil dépourvu momentanément de son verre de lunette. Qui par conséquent capte une sorte de flou artistique dans les tons verts. Déjà parce que le menuisier a cru bon de mettre sur la face intérieure des boiseries le même vert superbe qu’on a à l’extérieur. Et ensuite parce qu’à travers celle que j’ai en ligne de mire quand je me lève, dans le prolongement du couloir moquetté de vert, j’aperçois le verger des voisins, tout tapissé d’herbe verte (forcément). Très précisément mon œil myope capte la présence d’un pommier. Lequel arbre regorge de tant de fruits qu’on le croirait pas vrai, vous voyez (pas moi, enfin pas trop). Je veux dire on imagine un dessin d’arbre assez naïf, avec de petites boules colorées représentant les pommes, très visibles. Je ne sais pas quelle est la variété de ce pommier-là, mais les fruits sont verts. Un vert clair et vif qui tranche bien sur le sombre du feuillage. Peut-être ne sont-ils pas encore mûrs. Ou alors est-ce leur couleur adulte. Définitive avant pourrissement. En tous cas j’y vois de la beauté.

Ça donne à penser, cette histoire de pommes. J’y verrais presque une métaphore de la vie telle qu’on l’aime et qu’on la mène. La beauté de la vie quand on est dans l’âge mûr, que les ambitions sont derrière soi et qu’on prend le temps d’apprécier chaque instant pour ce qu’il est.

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Commentaires
P
Tifenn : je m'en doute, mais ça m'est venu comme ça. Comme tu dis, ce n'est pas grave.
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T
Ah c'est pas ça que je voulais dire. Mais c'est pas grave.
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P
Fabienne : oui, bon, je me suis mal exprimé. Ca arrive :-)<br /> je voulais parler des ambitions professionnelles, du genre qui mettent la pression. Bien sûr que j'ai toujours l'ambition de réussir ce que j'entreprends, mais pour le plaisir.<br /> <br /> Tifenn : oui elle est bonne, hein. LVQA et LVQM sont deux lignes convergentes, il faut.<br /> <br /> 32octobre : je mets peu de photos ici, mais je vais y réfléchir.<br /> <br /> Christophe : je vais le laisser finir le boulot avant de te donner son numéro.
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C
C'est alors que madame entre, verte de rage : "T'as pas fini de rêvasser ? T'as rien d'autre à faire ?", je passe le langage vert... Bref, elle te fait comprendre que tu as le feu vert pour te mettre à bosser.<br /> <br /> Blague à part, j'ai besoin d'un menuisier. Le tien a t-il un numéro vert ?
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T
Ah ah, la vie qu'on aime et celle qu'on mène ? Joke. <br /> Celle d'un écrivain en herbe verte? Myope de flou artistique. Vive les couleurs vivantes et changeantes, donc. Demain les pommes seront peut-être tombées.
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