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le carnet vert
29 mars 2007

coucher de soleil

Il pleut. Bon. Je n’aime pas ça, mais il faut bien de la pluie de temps en temps. Ça fait plaisir aux escargots. Et aux paysans.

Ce n’est pas comme hier. C’est fou ce que l’ambiance générale peut changer d’un jour à l’autre.

Hier il faisait un temps superbe. C’est pour ça que je suis sorti de bonne heure du boulot. Pour profiter un peu. Sauf que.

Oui, sauf que l’ordinateur est tombé en rade, qu’au lieu d’aller dehors il a fallu que je me traîne sous le bureau pour débrancher tous les trucs afin de pouvoir l’emmener aujourd’hui chez le doc des ordinateurs. Il a l’air bien malade quand même. De toute façon il refuse de démarrer. L’interrupteur n’interrupte plus. Et ça sent un peu le cramé, genre plastique fondu, voyez. D’ailleurs Elle m’a affirmé avoir vu comme une étincelle lors d’une de ses tentatives d’allumage. Mauvais ça.

Après avoir débranché tout le bazar, j’ai voulu mettre le portable à la place. C'est-à-dire le brancher au web après avoir installé le logiciel du fournisseur d’accès. Bon, il faut toujours un peu plus de temps qu’on imagine, mais ça a marché. Sauf que l’outlook express était vierge. Que les mails avaient disparu ainsi que le carnet d’adresse. Hum. Passe encore. Ça s’est singulièrement corsé quand j’ai voulu installer l’imprimante et la palanquée de logiciels qui vont avec. Je ne sais pas où je me suis pris les pieds dans le tapis, si toutefois l’erreur m’est imputable, mais après avoir ramé lamentablement pendant de longues minutes, l’engin s’est soudain éteint. Puis rallumé avec une page cabalistique dont je ne savais que faire. J’ai essayé d’éteindre, de rallumer, de re-éteindre, de re-rallumer pendant un certain temps, pour ne pas dire un temps certain, puis tout d’un coup, miracle, c’est reparti. Avec une lenteur de bon aloi, bien entendu. Et bien sûr il a réclamé à nouveau le cd d’installation de l’imprimante pour réparer son travail de sagouin. Bref avec tout ça il était l’heure de manger puis de partir à ma cure hebdomadaire de sport cérébral. Cette séance éprouvante de dératisation des ordinateurs m’avait flanqué des courbatures aux muscles du cerveau, je pouvais donc craindre le pire.

C’est plus ou moins ce qui s’est passé, d’ailleurs, mais entre temps mon humeur avait retrouvé une certaine sérénité, aidée en cela par le magnifique coucher de soleil que j’affrontais dans les premiers kilomètres. J’avais l’impression que chaque tour de roue me dévoilait une nouvelle photo virtuelle de toute beauté. Je jonglais mentalement, tout en surveillant la route, ça va sans dire, avec le liseré orange des nuages, avec des silhouettes de chênes encore décharnés au premier plan, des reflets moirés sur l’étang, puis sur la rivière, rien que des motifs d’évasion. Et c’était beau.

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Commentaires
S
y'a eu du bug dans l'air ......encore !!!!<br /> En fait, es lteintes du coucher de soleil, c'était les irisations qui émanaient de tes processeurs en chauffe !
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le carnet vert
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