ma fête
Denis m’a envoyé une carte pour ma fête. Tu sais, une carte humoristique glanée sur le site de « l’internaute » et qui arrive dans ta boite e-mail. C’est couillon, ces machins là, et ça a souvent du mal à me faire mourir de rire. Mais là, à défaut de me faire rigoler, ça m’a fait vachement plaisir. Vrai. Parce que ça fait longtemps qu’on avait eu des nouvelles de Denis et Chantal. Que ça m’a remémoré plein de bons moments passés ensemble, les choucroutes partagées, les kouglofs pour le petit déj’, les bières sirotées devant la coupe du monde de foot (dont par ailleurs je me fiche éperdument)…
Même si je sais moi-même à peine la date de ma fête, ça m’a fait du bien qu’un ami qui habite loin, et qui est loin d’être un causeur, ait ainsi pensé à moi. Je n’avais pas entendu parler de la chose de la journée, ou presque, je veux dire qu’à part quelques collègues qui espéraient un apéro, personne ne m’avait parlé de ma fête. Ce qui m’était bien égal. Et là, pour la dernière consultation des messages avant l’extinction des feux, c’était comme un petit rayon de soleil, ou de lune, vu l’heure, une bouffée d’optimisme prometteuse d’un sommeil serein.