19 mai 2014
le jour des roses
Derrière la vitre s’épanouissent et flétrissent les roses, embaumant en vain une terrasse déserte. Pendant ce temps le chaland passe et repasse, jamais le même et toujours semblable, volatil, insaisissable. Les mots sans prix ne semblent pas l’atteindre. Les poètes sont transparents et les livres s’entrouvrent à peine. Dehors on rêve d’ombre et de musique. On anticipe des jours meilleurs. On se prend à sourire et fredonner. Car demain des voix claires retentiront, et on dansera sur un air de jazz.
Publicité
Publicité
Commentaires
S
S