3 octobre 2012
en limousin
Pour toi je voudrai peindre les jours. Ils prendront la teinte des feuillages fauves et des champignons sauvages. Ils luiront des mille éclats de la rosée ensoleillée. Alors je me pencherai à la fenêtre. Je ne penserai à rien. Le vent me chahutera. Du bout des doigts je lisserai le granit. Et tu me regarderas avec toute la tendresse du monde.
Publicité
Publicité
Commentaires
B