émerveillement
Parfois je guette vainement la fulgurance qui fera que j’ouvrirai un nouveau document Word, que je disposerai mon clavier de façon appropriée (eh oui, je n’ai jamais pris de cours de dactylo, alors il faut bien que je regarde où je mets mes doigts au démarrage, après ça suit tout seul), que je verrai mes mots s’inscrire comme par miracle sur l’écran blanc, et que j’en serai émerveillé.
Emerveillement
Je pense être relativement modeste, ce n’est donc pas l’ordonnancement de mes phrases qui m’émerveille, même si je m’applique, mais le simple fait que des mots que tout le monde connaît apparaissent soudain dans un arrangement dont je suis l’unique responsable.
J’écris. Je relis. Pas toujours. Et je me sens heureux d’avoir composé quelque chose. Soulagé. Mentalement essoufflé, comme si j’étais arrivé au terme d’une course.