24 juin 2006
présence
Pour Aline
Ce matin, j'ai pris mon échelle, celle qui est légère, et je l'ai calée sur les branches du cerisier. Un à un j'ai gravi les échelons, me faufilant sous les branches basses. Il faisait chaud, pendant que je remplissais mon panier. Un plaisir de chaleur, qui faisait perler la sueur sous ma chemise, et qui faisait luire un peu plus les beaux fruits murs.
Pendant tout ce temps, et même avant, et même après, et même mainentant, j'ai pensé à toi, mon amie, je pense à toi, avec l'immense émotion d'avoir été le destinataire de tes paroles de douleur.
Je sais bien que ce n'est qu'une image, mais ces cerises, elles sont pour toi, je te les offre, je suis sur que tu te délecteras de leur jus suave au parfum d'amitié.
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