Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le carnet vert
24 juin 2006

présence

Pour Aline

p1010186

Ce matin, j'ai pris mon échelle, celle qui est légère, et je l'ai calée sur les branches du cerisier. Un à un j'ai gravi les échelons, me faufilant sous les branches basses. Il faisait chaud, pendant que je remplissais mon panier. Un plaisir de chaleur, qui faisait perler la sueur sous ma chemise, et qui faisait luire un peu plus les beaux fruits murs.

Pendant tout ce temps, et même avant, et même après, et même mainentant, j'ai pensé à toi, mon amie, je pense à toi, avec l'immense émotion d'avoir été le destinataire de tes paroles de douleur.

Je sais bien que ce n'est qu'une image, mais ces cerises, elles sont pour toi, je te les offre, je suis sur que tu te délecteras de leur jus suave au parfum d'amitié.

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Pralie, je dépose une racine de gingembre à côté du bol, pour que tu puisses goûter ce mélange doux et piquant, un goût de vie.<br /> <br /> Bises à toi (oui à toi aussi Phil)
Répondre
P
Phil... merci mon ami, si tu savais comme je suis touchée par ton attention et tes mots...<br /> On dit que les mots sont dérisoires dans ce genre de situation. Oui s'ils ont trait au drame lui-même, mais pas lorsqu'il s'agit de délicatesse comme celle dont tu fais preuve.<br /> Merci pour ton amitié. Tu as la mienne, totale, définitive.
Répondre
le carnet vert
Publicité
Archives
Newsletter
14 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 145 960
Publicité