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le carnet vert
8 août 2017

glasgow

J’avais bien imaginé visiter la ville sous la pluie. Je n’avais pas imaginé qu’il pleuvrait toute la journée. A juste titre : on m’avait affirmé qu’en Ecosse la météo était changeante. Mais pas ce jour-là.

J’avais imaginé une ville pentue. Elle l’est, mais beaucoup moins qu’Edimbourg. J’avais imaginé une ville pauvre. Je n’en ai pas eu l’impression. A moins que le lustre des artères majestueuses ne soit qu’une illusion. Je garde en mémoire les images d’un film de Ken Loach dont j’ai oublié le titre. Il a dû le tourner dans une quelconque banlieue déshéritée que nous n’avons pas vue.

J’ai aimé l’architecture de la ville, les façades Art Nouveau à la sauce McIntosh. J’ai aimé la « Light House », en partie consacrée à l’architecte, j’ai aimé la vue panoramique depuis le sommet de la tour, même noyée de crachin. J’ai aimé faire connaissance avec les Glasgow Boys à la « Kelvingrove art gallery ». J’ai aimé que les rues ne soient pas envahies par les touristes. J’ai découvert ici qu’en Ecosse comme en France, les enterrements de vie de jeune fille font fureur. Je me suis amusé de leurs présences tapageuses.

J’ai aimé la ville, en fait.

DSC_2003

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Commentaires
C
C'est vrai qu'à cette ville s'attache une réputation de déclin et de misère qui peut la protéger, au moins, du tourisme de masse. Ce qui, peut-être, vous a permis de la voir comme une "vraie" ville, vivante sous la pluie persistante.
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