à la radio
Dans le cadre d’un enregistrement pour une émission radiophonique locale, on m’a invité à lire à haute voix un extrait de mon roman. Diantre. Je n’ai jusqu’alors jamais fait ce genre de chose, lire un texte à haute voix. Du moins, à ma connaissance, pas depuis l’école primaire. Alors vous pensez. Et mon texte à moi perso, qui plus est. Ayant été prévenu, il m’a au préalable fallu choisir l’extrait idoine. Pas évident. Un extrait qui soit représentatif, mais qui n’en révèle pas trop, qui ne soit pas trop haché, ni trop scabreux. Par-dessus le marché, mon personnage principal parle à la première personne et c’est une femme, jeune de surcroît. Finalement j’ai choisi le début du dernier chapitre. Cela s’accorde bien avec ce qui a déjà été dit dans l’entrevue, et j’ai annoncé la couleur à l’attention des auditeurs du cru : ils reconnaitront peut-être un de leurs paysages familiers, puisque j’y décris leur rivière et un hameau des environs. La brasserie en ruine sur l’autre rive, parfaitement identifiable, même si je ne cite aucun nom, achèvera de les renseigner. Bien évidemment je n’étais pas parfaitement à l’aise pour cette expérience nouvelle, mais je crois que le résultat est acceptable. L’émission est programmée deux fois dans la semaine précédant le salon du livre local. J’espère que j’aurai donné envie aux gens de venir visiter mon stand. Après tout je suis presque le régional de l’étape.