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le carnet vert
2 juillet 2012

en sologne

Que seront nous jours ? De quels bonheurs seront-ils écrits ? On ne peut imaginer, n’est-ce pas, que du sombre vienne gâcher les photos.

En songe nous verrions la mer. Nous contemplerions le vent agitant une houle de blé murs. Sous de gros nuages noirs ? Soit. Du moment qu’il ne pleut pas. Et même si. La fenêtre d’une chambre ouverte sur le chant de l’averse martelant les tuiles. Nous nous rappellerions ensemble de ce couchant de printemps qui enflammait le papier peint suranné d’une chambre d’hôtel, quelque part en bord de Saône. Nous nous offririons de la tendresse. Tout cela est si loin, dissimulé derrière plus de trente années. Il n’en reste qu’une image ténue, qui ne demande qu’à être ravivée. Comment ? Nous pourrions chercher dans de vieux grimoires de sorcier. Déchiffrer des recettes. Concocter des potions. Redevenir enfants. Nous gaver de merveilleux.

Je voudrais t’offrir du merveilleux. Je veux croire qu’ainsi t’apparaitront les créations des potiers et des tisserands. Nous nous enfoncerions au profond du pays, là où les étangs miroitent et les chemins se perdent. Nous nous croirions là où ne sommes jamais allés, en Ecosse par exemple. Et pour reprendre pied nous goûterions la fraîcheur abrupte d’un sauvignon.

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Commentaires
P
Caro : et même un menetou salon. Et même plusieurs.
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C
En sologne, un sancerre, s'il te plait...<br /> <br /> <br /> <br /> Je souris, oui tu n'étais pas loin...
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P
Praline : oh ben non, faut pas pleurer. ;-)<br /> <br /> <br /> <br /> Calou : c'est ce que j'essaie de faire. Pas forcément évident.
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C
Y a de la poésie dans chacun de tes mots, dans chacune de tes pensées...
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P
Quand je lis un si beau texte, j'ai envie de pleurer ! et ce n'est pas du conditionnel :( ;)
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