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le carnet vert
4 juin 2012

la carte d'aragon

J’aurais aimé trouver une carte d’Aragon récente, pour cet été. Ma brève quête a été déçue et je me suis contenté d’acheter le programme télé de la semaine. Je ne sais même pas pourquoi j’achète ça. Je n’ai pas eu le temps depuis longtemps de remplir la grande grille des mots fléchés. Quant à parler de la programmation proprement dite… J’ai souvent la sensation d’un vide abyssal. Il me semble bien avoir repéré qu’ils vont jusqu’à pousser le vice en remplaçant mon polar habituel par un match de foot. Qui regarde encore les matches de foot, depuis que Thierry Rolland et Jean-Mimi sont passés aux oubliettes ?

Je suis à une charnière où le texte peut bifurquer dans diverses directions. Par exemple je pourrais évoquer les matches de quand j’étais petiot, sur la télé en noir et blanc de l’oncle Charles. Ça pourrait me faire enchaîner sur le fauteuil en cuir de l’oncle Charles, tout griffé par les chats et privé d’assise, qui est présentement positionné devant ma télé à moi, en couleur et écran plat, moderne, quoi, et que je ne regarderai pas faute de polar.

Ou alors, par exemple encore, je pourrais raconter n’importe quoi avec un zeste de folie pour faire rigoler Praline, rappelons-nous l’anecdote d’un troupeau de limousines pique-niquant smart dans ma campagne fleurie. Mais je peux aussi revenir à mon idée de départ, pester contre le libraire du coin qui vend un tas de cartes de diverses zones balnéaires d’Ibérie, mais pas celle de l’Aragon profond. Je risque de me contenter des portulans obsolètes et poussiéreux enfouis dans un tiroir de ma bibliothèque. Je suppose que dans ces régions semi-désertiques, on n’aura pas construit un écheveau d’autoroutes nouvelles depuis ma dernière visite, il y a une dizaine d’années.

Je suppose aussi, j’en suis même quasiment sûr, que nous ne passerons pas les vacances à écumer tous les recoins des environs. Je n’ai pas envie de rouler, surtout que la chaleur estivale est proverbiale, en Aragon. J’ai juste envie de me poser à l’ombre d’un olivier et de ne rien faire, si ce n’est immortaliser ses branches torturées.

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Commentaires
P
Aline : l'inspiration sous les oliviers, oui pourquoi pas. Une première pression. On décantera plus tard.
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P
Et là sous ces oliviers, tu trouveras bien une histoire à écrire, surtout que tu sais que je suis bon public :)
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