bijoux (dernière page de la chronique crétoise)
Ne prenant l’avion qu’en soirée, nous profitons du dernier jour en Crète pour visiter Heraklion. Nous savons à quoi nous en tenir. Mais une semaine plus tôt, nous ne nous étions guère documentés. Et nous ignorions donc qu’Heraklion est une grande ville.
Nous étant garés près du port, nous avons tout loisir de débuter la promenade par les inévitables photos de barques de pêche multicolores.
De l’autre côté de la jetée, la mer est plutôt agitée.
Nous montons une large avenue dévolue aux piétons et aux façades impeccables. La foule se fait plus dense lorsque nous arrivons sur une place pourvue d’une fontaine monumentale. De là part la rue assez étroite qui fait office de marché. Les étals nous font saliver. Nous remarquons au passage que le prix du poisson, des fruits et des légumes diffère assez peu de ce que nous connaissons chez nous.
Notre jus d’oranges rituel nous attend sur la terrasse ombragée d’un café occupant une ancienne fontaine turque. Les gens en noir discutent paisiblement autour de nous. Le lieu est très typique.
Le point fort de notre visite, c’est le musée archéologique. Le lieu est petit, et c’est tant mieux. Nous sommes véritablement fascinés par la minutie et par la modernité des objets présentés, notamment les bijoux. Il y a une grande similitude entre ces pièces d’orfèvrerie datant de quatre millénaires, et des bijoux de facture contemporaine.
Dans cette chronique nous aurions pu parler des péripéties kafkaïennes liées à l’aéroport, à l’organisateur du voyage (euh, pardon, du tour operator) et de la location de voiture, aussi bien à l’aller qu’au retour, mais à quoi bon se gâcher le plaisir avec des détails triviaux. Car bien sûr nous rêvons de retourner en Crète un jour ou l’autre.