Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le carnet vert
3 juillet 2011

vers le plateau de Lassithi

La voiture peine. La route monte et serpente inlassablement.

Par la fenêtre ouverte, l’odeur des garrigues. Il y a un autre terme, un peu savant, un peu grecquisant, pour signifier garrigue. J’ai oublié.

L’air est vaste. J’ai cette impression. On ne voit plus la mer, seulement les lacets incessants de la route. Depuis le barrage en construction, qui semble un jouet, là-bas, tout en bas.

 

Un papillon flirte avec une scabieuse.

 

Une rangée de moulins a été restaurée. Nous nous efforçons de les enregistrer. Blanc sur bleu intense. Nous ne savons pas encore que les anciens moulins ont quasiment tous été ruinés. Je ne sais pas où on porte le blé, maintenant. Je ne sais même pas où on le cultive. Pourtant le pain, partout. Savoureux.

 

Nous apprenons que les crétois ont de l’humour. Un rocher est baptisé chien préhistorique.

 

Nous montons encore. Nous ne pouvons imaginer ce que nous découvrirons.

Dès la première fois où j’avais déplié la carte, sur la table de la salle à manger, nous avions dessiné du rêve. Nous n’avons eu aucun mal à remarquer cette zone étrangement plate, a priori, et cernée de toutes parts par des sommets abrupts. Et voilà qu’à huit cent mètres d’altitude nous découvrons grandeur nature, entourée de montagnes d’aspect lunaire, cette plaine parfaitement horizontale, quadrillée de chemins rectilignes et de champs luxuriants. À la première occasion nous nous arrêtons pour photographier cela. Nous essayons d’intégrer aux images l’une ou l’autre des antiques éoliennes ponctuant l’horizon.

 

Dès le premier regard nous savons que notre intuition était la bonne. Nous aimons le paysage. Nous aimons nous y mouvoir. Nous aimons nous y arrêter. Nous aurons envie de revenir.

 

 

DSC_0588

 

DSC_0590

Publicité
Publicité
Commentaires
le carnet vert
Publicité
Archives
Newsletter
14 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 145 944
Publicité