archéologie
Affronter la chaleur du matin, déjà harassante.
Se mesurer à la route crétoise.
Se mesurer à la conduite crétoise.
Un peu intriguant, un peu effrayant. C’est le premier jour. Bientôt cela deviendra un jeu.
Nous traversons le bourg de Malia comme dans un rêve. Impression de s’en remettre à Dieu. Tandis que voitures et deux-roues surgissent de partout.
Un panneau de stop ne signifie pas qu’on doive s’arrêter. Non. Ça veut tout juste dire qu’il faut faire attention. Et encore.
Le long de la rue on vend des bananes et d’énormes pommes de terre. D’antiques balances servent à peser tout ça.
Plus loin, au bord de la route, nous découvrons les serres où murissent les bananes.
Il ne reste évidemment pas grand-chose du palais minoen, vieux de plusieurs millénaires. Mais quand même, j’admire l’ordonnancement des pierres taillées de façon si régulière. Et les jarres, délicatement ornées de motifs géométriques.
Je prends un peu de hauteur pour immortaliser les huit silos à grains circulaires.
Et puis nous photographions des fleurs. Encore.
Et je me sens heureux.