impressionnisme
Le ciel se pare de quelques nuages aux bords délicatement rosés. Cela illumine d’une jolie douceur la campagne qui s’éveille à peine, tout encore engourdie dans du vert sombre un peu glauque.
Dans le rétroviseur, quelques résidus de brume nocturne forment des lignes parallèles accentuées par la trace des avions, et tout cela explose en une exubérance orangée.
Je préfère ce que je vois devant. Cela me fait penser à des tableaux impressionnistes. Des Monet ou des Sisley, je ne me souviens plus bien.
J’aurais envie d’emmagasiner cela ailleurs que dans la mémoire. Ailleurs que dans les mots aussi. Qu’on voie les couleurs.
Je ne sais pas peindre.
Prendre des photos ? Je ne suis pas sûr que le résultat soit probant. J’ai toujours un mal de chien avec le rendu des couleurs.
Et puis je ne voudrais par rater mon train.