22 mai 2008
goujat
J’ai une bonne place : juste derrière le chauffeur. Je peux regarder ce qui se passe dehors, c’est toujours intéressant.
Arrivé à la place d’Italie, le bus vomit son flot habituel de voyageurs mal réveillés, qui se précipitent vers l’entrée du métro. On croirait une colonne de fourmis en route vers une boîte de sucre. Sur la place, fourmis aventureuses, les gens vont et viennent dans tous les sens.
Tout près de l’entrée du métro, je repère un couple plus tout jeune qui s’embrasse semble-t-il passionnément. Bientôt je vois la femme s’engager dans l’escalier. Elle n’a même pas encore été happée dans les entrailles de la ville que je remarque le type s’essuyant machinalement la bouche.
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