nuisance
Je hais les chiens.
Ça vous fait râler ? Tant pis.
Non, en fait j’exagère, je ne hais pas les chiens. Il en est même que j’aime beaucoup, à commencer par la petite chienne de mes beaux-parents qui me fait la fête à chaque fois qu’elle me voit, il suffit de peu de choses, un peu de bienveillance, quelques croûtes de fromage…
Ce que j’abhorre, plutôt, ce sont les propriétaires de chiens, les pignoufs qui se croient autorisés à laisser leurs bestioles s’égosiller à longueur de jour et de nuit, et surtout, ceux qui se croient autorisés à laisser leurs clébards emplâtrer les trottoirs de leurs déjections malodorantes. Personne n’est obligé, que je sache, de posséder un animal quand il n’est pas capable d’en assumer seul les nuisances. Les informations quotidiennes nous abreuvant de leur lot d’accidents, je ne parle même pas des animaux dangereux, agressifs et soi disant pas méchants qui sévissent de ci de là, vous imaginez fort bien ce que j’en pense.
(J’ai écrit ceci après avoir slalomé avec exaspération sur un trottoir souillé, mais avant que Marie nous raconte les larmes aux yeux qu’elle avait dû se séparer de son chien alors que celui-ci avait agressé une petite fille d’un an, agression heureusement sans conséquence dramatique grâce à la présence d’esprit de Marie. Comme quoi il y a aussi des maîtres qui assument.)