quatrième étage
Chaque jour apporte son lot d’aventures, aussi minimes soient-elles. Ainsi S. nous propose de monter au quatrième étage pour boire un café, au lieu d’aller au bout du couloir du premier comme d’habitude. C’est plus joli, dit-elle. Soit.
Lorsque les portes de l’ascenseur s’écartent, au quatrième, c’est effectivement la surprise. S. a raison : c’est joli. Nous nous trouvons dans un couloir clair, entièrement vitré sur un coté. La paroi vitrée épouse les coudes et les angles du couloir. C’est ainsi que nous découvrons en panoramique, baignant dans la grisaille parisienne, les toits de zinc des quartiers alentour, d’où émergent ça et là les hautes silhouettes de constructions emblématiques bien connues, ici la tour Eiffel, là la tour Montparnasse…
S ; dit qu’elle aime assez (c’est un comble) être de corvée pour assurer la permanence du 14 juillet. Cela lui permet, à la pause café, de voir surgir de la perspective devinée des Champs Elysées les vagues successives des avions de chasse en parade, fusant à grand fracas au ras des toits.