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le carnet vert
4 mars 2006

confluent

p1000234

La fraîcheur automnale nous a fait nous couvrir. Devant nos pas, dans le sous-bois qui exhale son parfum d'humus, le vent balaie inlassablement les feuilles jaunes tombées des peupliers.

Les nuées noires tout-à-coup se déchirent et un pâle soleil se reflète un instant dans l'onde tourbillonnante du confluent.

Mon regard s'attarde sur le mélange du verdâtre d'un flux avec le glauque de l'autre. Les deux rivières se marient, ou mieux se retrouvent, puisqu'elles se sont quittées à une centaine de kilomètres d'ici. Puis en pensée je m'éloigne, bien loin au-delà du confluent, je rejoins un cours lent et majestueux où glissent les péniches, puis un autre à nouveau turbulent le long des côteaux abrupts aux vignes ensoleillées. Au bout du voyage les montagnes de sel m'aveuglent et me laissent deviner la mer.

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Commentaires
S
bien sûr, je me doute de quel confluent !
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P
Syl : c'était bien ces vignes-là que j'évoquais, ou de celles de Condrieu, ou de l'Hermitage... tu dois donc pouvoir en déduire de quel confluent je parle ;-)
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S
Oh la la, les grands esprits se rencontrent. Je veisn de rentrer et de l'autoroute je t'ai pris en photo ces vignes des côtes rôties.
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P
merci Dia. Normal, le temps est encore une fois propice à la mélancolie.
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D
C'est "mélancoliquement" beau...
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