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le carnet vert
28 janvier 2006

au théâtre ce soir

Vendredi soir, il y avait une soirée théâtre. Bon, rien d’extraordinaire, hein. C’était une comédie jouée par la troupe d’amateurs du village voisin. Je ne me souviens pas du titre, il me semble qu’il y a le mot bonheur dedans, mais je n’en suis pas du tout sûr. Et non je ne demanderai à personne : je l’ai déjà fait, sans me rappeler pour autant, alors on croirait que mes neurones s’envolent à tire d’aile. Une histoire de repas de noces, où il se dit avec humour des choses pertinentes sur la vie de couple en général et sur le mariage en particulier. Avec de ci de là quelques répliques graveleuses (ou crues, ou osées, on dit comme on veut) pour retendre le ressort du rire.

Voila : nous étions assis sur des chaises orange inconfortables, genre chaises de cuisine qui ne donnent pas envie de siroter son café pendant des heures. Nous attendions que le rideau se lève. Alors nous verrions le Poule, et Paul, et d’autres que je connais moins faire les guignols. Et puis comme nous étions dans le village voisin, nous connaissions quelques personnes dans l’assistance, évidemment, une poignée de main par ci, un sourire par là, quelques mots, vous savez ce que c’est. Et comme chacun en faisait autant, finalement il y avait là un brouhaha terrible. A croire que la vie moderne, ça rend sourd et qu’on est obligé de crier pour se faire entendre des personnes assises à côté de soi. Après une journée, que dis-je une journée, une semaine de dur labeur, pour moi cela faisait beaucoup. Je sentais une grosse migraine s’approcher à pas de loup. Je n’ai pas eu envie de me faire bouffer par le loup. J’ai fermé les yeux un instant. Je n’ai plus vu les chaises orange, ni les murs au crépi pisseux, ni le carrelage atroce, ni les gens. J’ai oublié où j’étais, oh, ça n’a pas duré longtemps, quelques secondes à peine, mais alors il s’est produit cette chose bizarre : j’entendais indistinctement l’horrible brouhaha des conversations, et dans ma tête je voyais les personnages d’un dessin de Dubout s’animer et s’agiter et caqueter comme des volailles.

Finalement j’ai encore un doute : je ne sais pas si les chaises étaient vraiment orange.

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Commentaires
S
Oui
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P
aurais-tu lu la blague de la Rainette sur les randonneurs ?
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S
Ben voilà, je susi aphone....pour la plus grande joie de ceux qui m'entourent......<br /> Tu vas donc devoir te contenter de la version originale...<br /> et arrête de jurer , diantre !
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P
rogntudju, avec le bruit de l'ordi, j'entends rien.
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S
Alors, tu la reconnais ? <br /> Dis oui, j'ai plus de voix là !<br /> Et en plus il se met à pleuvoir !
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